TEMPS DE LECTURE : 7 MINUTES
De téléconseiller à responsable de projets : un parcours inspirant
Peux-tu nous raconter ton parcours professionnel avant ton arrivée et comment tu es arrivé chez tête-à-tête ?
Nicolas : Je suis arrivé chez tête-à-tête un peu par hasard. À la base, j’avais fait des études en commerce avant de me réorienter vers le tourisme avec l’ambition de devenir steward. Mais je me suis vite rendu compte que j’avais besoin d’un vrai contact avec les clients, d’échanges plus approfondis.
Je suis donc revenu vers le commerce, sauf que trouver une entreprise qui correspondait à mes attentes n’a pas été simple. C’est comme ça que j’ai accepté un poste temporaire chez tête-à-tête… et je n’en suis jamais reparti !
Moi qui recevais toujours des remarques de bavardage sur mes bulletins scolaires, c’était peut-être écrit : ce métier était fait pour moi. C’est en découvrant le poste de téléconseiller que j’ai vraiment compris que j’aimais la relation client.
Quels ont été les différents postes que tu as occupés au sein de l’entreprise ?
N : J’ai commencé en tant que conseiller à distance pour un assureur, un poste que j’ai occupé pendant deux ans. Ensuite, j’ai accompagné des particuliers dans la recherche de solutions d’investissement pendant un an. Comme j’aimais bien aider mes collègues et que je prenais naturellement le lead, on m’a encouragé à postuler sur un poste de manager.
J’ai donc encadré des conseillers sur différentes opérations pendant trois ans. Mon expertise était principalement axée sur les services clients et consommateurs, mais j’ai aussi eu l’occasion de travailler sur des opérations de développement commercial.
Puis, il y a trois ans, j’ai évolué vers un poste de responsable de projets. J’accompagne à présent nos clients partenaires dans la construction et le pilotage de dispositifs de relation client tout en restant en lien avec les équipes opérationnelles.
À quel moment as-tu envisagé une évolution en interne et pourquoi ? Était-ce sur ta demande ou celle de tes managers ?
N : Un peu des deux ! J’ai toujours eu ce besoin de bien comprendre ce que je faisais et d’aller plus loin que ce qu’on attendait de moi. Je ne réclamais pas forcément de promotion, mais je me donnais à fond pour montrer que j’étais la bonne personne au bon endroit. Du coup, on m’a souvent encouragé à postuler et à évoluer.
Si tu ne devais choisir qu'une seule compétence acquise sur chaque poste que tu as occupé, lesquelles seraient-elles ?
N : Ces trois métiers sont liés, car l’humain est au cœur de chacun d’eux. Mais si je devais retenir une compétence par poste je dirais qu'en tant que conseiller, j’ai appris à communiquer efficacement et à améliorer mon orthographe. En tant que manager, j’ai développé des compétences en gestion d’équipe, adaptation et anticipation. Et en tant que responsable de projets, j’ai appris à déléguer et à prendre du recul pour piloter des opérations dans leur globalité.
Si je devais n’en garder qu’une seule, ce serait l’écoute : savoir écouter, peu importe l’heure, le contexte ou la personne en face, c’est la clé de tout.
Quels conseils donnerais-tu à un collaborateur souhaitant évoluer chez TAT ?
N : J’ai choisi deux citations qui, pour moi, répondent parfaitement à cette question :
« N’attends pas que les opportunités viennent à toi. Crée-les. » – Chris Grosser
« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » – Gandhi
La première me rappelle qu’on doit être acteur de son évolution. Il ne suffit pas d’attendre qu’on vienne nous proposer une opportunité, il faut la provoquer : en étant curieux, en prenant des initiatives et en montrant qu’on est motivé.
La seconde me pousse à montrer l’exemple. Si je veux un environnement de travail qui me correspond – plus collaboratif, plus innovant – alors c’est à moi d’y contribuer et d’incarner ce changement.
En résumé, notre évolution dépend avant tout de notre engagement et de notre état d’esprit.
Qu’est-ce que les postes de téléconseiller et de superviseur t’apportent aujourd’hui dans ton poste de responsable de projets ?
N : Ces expériences me donnent une vraie vision terrain, et c’est un énorme atout.
En tant qu’ancien téléconseiller, je connais parfaitement les défis du métier : la gestion des clients exigeants, la pression des objectifs, le rythme soutenu... Je sais aussi ce que les clients attendent réellement, ce qui me permet aujourd’hui d’adapter les projets pour répondre aux besoins du marché.
En tant qu’ancien manager, je comprends les défis quotidiens des équipes : motiver son équipe, gérer la performance, accompagner les évolutions, gérer les imprévus et les conflits. Manager, c’est un vrai challenge : il faut savoir écouter, fédérer et s’adapter en permanence.
Grâce à ces expériences, j’ai aujourd’hui une vision à 360° des opérations. Je sais comment concilier les attentes des clients, des téléconseillers et de l’entreprise pour piloter efficacement les projets.
Quel a été le moment le plus marquant ou le plus gratifiant de ton parcours d’évolution chez tête-à-tête ?
N : Ce qui me motive le plus, c’est être utile aux autres : que ce soit en aidant un collègue, en trouvant des solutions à un problème ou en accompagnant quelqu’un dans son évolution.
Si je devais retenir un moment en particulier, ce serait chaque fois que j’ai vu un collaborateur que j’ai accompagné évoluer à son tour. Voir quelqu’un prendre confiance, progresser et réussir, c’est une vraie fierté.
Le parcours de Nicolas illustre parfaitement comment la promotion interne constitue un puissant levier de motivation et un élément clé de fidélisation des talents.
Chez tête-à-tête, nous accordons une importance particulière à cette démarche pour plusieurs raisons. D’une part, un collaborateur déjà familiarisé avec l’entreprise, ses clients et ses équipes s’adapte plus rapidement à son nouveau rôle. D’autre part, le processus de formation est optimisé, car il maîtrise déjà les fondamentaux de notre organisation. Enfin, offrir des opportunités d’évolution en interne est une reconnaissance essentielle du travail accompli, valorisant ainsi l’engagement et la performance de nos collaborateurs.